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Une fille anonyme.
15 octobre 2013

Au fin fond du lit.

Aujourd'hui était la pire des journées mais aussi a plus drôle. Pour commencer j'avais eu deux heures de Laden, ce qui n'allait pas m'aider pour bien démarrer ma journée.. Mais par la suite, une fois que l'on était revenu de l'enclos des chèvres avec ma pote (dont vous ne m'en soutirerez pas le nom), ma journée s'est peu à peu éclaircie.. On a commencé par squatter la cafète avec des cas sociaux qui n'arrêtait pas de faire du boucan avec leur baby-foot.. Sans oublier le moment où avec cette même fille, on s'était mise à danser de manière plutôt sexy devant les miroirs des toilettes, sauf que les pions nous observaient de leur petit bureau, où d'ailleurs j'ai fini la journée après ma petite baisse de tension. Evidemment, il fallait que ça m'arrive. On commence à voir trouble, les muscles sont "flagada", une envie de vomir vous submerge, sans oublier le mal de crâne et les amis qui vous demandent ce que vous avez. C'est attendrissant mais chiant à la fois. J'ai fini par poser mon cul sur une chaise dans le bureau des pions, dans lequel j'ai pu apprendre pas mal de chose! Comme le fait que Guillaume était surnommé Guitou, il a 29 ans et qu'il essayé de se taper pleins de meuf, donc la stagiaire anglaise qui vient de débarquer. Mais aussi qu'ils sortent entre eux, font des barbeucs, se mettent des murges et j'en passe! Ils se critiquent entre eux mais dans leur dos, ils passent leur temps à rire et à dire des conneries! Entre temps, pendant les deux heures qui nous étaient déstinées à la révision des maths, je suis resté avec deux de mes amis. C'était plus que comique. J'en devenais rouge tomate, les yeux coulants de larmes chaudes et la bouche grande ouverte tellement je voulais exterioriser ces éclats de rire qui sommeillaient en moi. On a parlé de tout et de vraiment n'importe, de nos familles, de aventures secrètes, des malheurs des autres, du malheur d'un de mes deux amis. Il me faisait tellement de peine en le voyant courir après cette fille, qui en réalité l'aimait tout autant. Quel gâchis! Ressaisissons nous! 

Je ne pensais plus qu'à lui, à demain. Est-ce qu'il allait m'envoyer un message après l'atterrissage de son avion? Allait-il m'oublier? Je n'attendais plus que ça, telle une groupie assoiffée de son idole, je trouvais ça grotesque même si c'était ce que je représentais. Je l'imagine, me souriant, je devrais peut être l'imaginer me disant que je ne pourrais me satisfaire que des rêves blottis dans mes cellules nerveuses..
Rooh, il faut que j'arrête à tout pris ce massacre. Je devais me concentrer une dernière fois sur mon travail avant les vacances et non sur tout ça. Jusqu'aux vacances. 
Juste avant que ma mère se fasse opérer.....

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