Une fille anonyme.

Cette nuit risque d'être la plus longue. La plus désagréable. Mais tant pis. Voilà pour la 4ème fois, le scénario tant convoité se déroule en ce moment même. Je souffre, je pleure, j'écoute des musiques à faire pleurer n'importe qui et j'appelle au secoure. J'ai tout dévoilé mais ça ne changera peut être rien cette fois, devrai-je tourner la page? J'en serai incapable. Il est en moi. Je ne pourrai jamais oublier tout ce bonheur vécu et enfoui dans nos poches, j'ai besoin de le garder au près de moi et de m'en souvenir. Il est le premier, pourquoi ne serait-ce pas le dernier.. Il réussi à m'apporter tant de choses en si peu de temps. Je l'aime. Encore.

Tout d'abord je commence enfin à remonter la pente sociale désastreuse qui se présente devant moi enfin!
Ce soir je vais chez elle, on va en profiter, on sort, on ne les connait pas vraiment mais bon, on a qu'une vie hein!
Et puis ce matin on a parlé avec vous savez qui, c'était plus que sérieux, il choisit le lieux, on se voit vendredi.. J'ai hâte, il se sent dans la même position que moi, je suis tellement contente, je ne vais pas le décevoir. Vendredi vendredi, il sonne bien ce mot..

Comment dire, j'ai l'impression que c'est la fin de tout. Pour commencer, il ne m'envoie plus aucun message.
De plus ce matin, un de mes meilleurs potes m'apprends que ce soir il y a une soirée avec tout le monde alors que je n'étais même pas au courant.. J'ai l'impression de ne plus exister pour personne. Fin ils me donnent tous une date différente, des excuses différentes, je ne comprends plus rien. Je me sens oublier ou trahie je ne sais pas trop comment qualifier ça..
Ma vie sociale s'écroule ou quoi. Il commence a me rembaler comme pas permis alors que je n'ai rien dit de mal. Je crois que je vais abandonner tout espoir. En tout cas le concernant..
Comment faire pour aller mieux? Une cure? Un break? Je ne sais pas trop comment m'y prendre.. Par quel problème commencer. Je me sens terriblement seule. Les gens vont me prendre pour une tarée en lisant ça, surtout que ça ne me ressemble pas du tout.
Putain il vient de m'envoyer un message, comment l'éviter? Comment faire pour ne pas le lire? J'aimerai que tout soit simple, un peu trop même et que tout s'arrange pour le mieux.
Help.

C'est les vacances, je m'ennuie à mourir, est-ce normal? Je ne vois personne, je ne sors pas, je suis inutile. J'ai envie d'aller faire la fête à n'en plus finir, me souler puis me désouler, et me resouler.
Je suis faite pour vivre la nuit, merde. J'ai envie de faire comme toutes ces filles, sortir avec qui je veux, à l'heure que je veux, rencontrer des garçons, marre de rester sage. Mais ça me paraissait plus facile avant que j'essaye de m'y coller, être jeune et jolie! J'ai soif de tout ça. Je suis prête maintenant. Alors vous attendez quoi..

Cette belle journée a commencé par un rayon de soleil, alors j'ai décidé que j'allais aller courir. J'en avais tellement envie, ça faisait tellement longtemps. Alors j'ai enfilé mes baskets, je n'ai pas réfléchi.. J'ai pris ma musique, j'ai dit à ma mère de faire atttention pusiqu'elle sortait de l'hosto. 
J'ai commencé à m'éloigner de la maison, jusqu'au moment au je voyais en face de moi un chien qui courait sur la route et qui venait à ma rencontre, ça m'angoissait un petit peu.. Je le croise, avec tout l'inquiètude que j'avais en moi, je me retourne, ce qui me parait normal, sauf que je réalise qu'il avat fait demi tour et qu'il me suivait. Il me courait après, je stressais. J'accélère de ce fait, il courrait de plus en plus vite, j'avais tellement peur. Je ne savais pas trop quoi faire. Je m'arrête net, me retourne vers lui, lui crie dessus, j'avais l'air débile au milieu de la route entrain de me défouler sur un cabo de merde tout poisseux. Je me tire, les jambes à mon cou. En rentrant je n'ai pu m'empecher de le raconter à tout le monde.. Une petite dose d'adrénaline ne peut que faire du bien, on se sent plus vivant..

Aujourd'hui on est lundi, premier jour des vacances, jour où ma mère se fait opérer.
J'ai du actionner le fameux réveil de tout ses jours attrocres ou non où il faut trouver la force d'aller en cours.
j'ai fait des rêves des plus bizarres, courir après un bus, courir dans les rues au ralenti, voir des gens que je connaissais mais qui ne me voyaient pas, comme trabsparente. Puis la sonnerie attroce retentie.
Mes pieds sont toujours engourdi et mon ventre ne gargouille pas encore.
Je crois que je raconte toute cette merde insignifiante pour ne pas parler de ma mère et de l'angoisse que ça créer en moi.
J'espère que tout ira pour le mieux. Je veux que tout aille bien, je veux que tout soit parfait ou presque.

Pour finir après avoir regarder un film fantastique sur le pouvoir d'un garçon de tuer les gens juste par le fait de souffrir, j'avais encie de devenir active. J'avais vraiment envie, mais mes membres étaient toujours aussi inactifs, tous sans exception.. J'étais crevé, ce soir j'allais glander, comme toute la journée. Je me foutais et je me fou toujours de tout, aujourd'hui je peux me le permettre. 

Par où commencer..
Par le fait que je reparle à mon ex ou le fait que j'ai la tête plu qu'exploser.
Hier avec elle, on a décidé qu'on allait sortir en boite. On est arrivé en plein centre ville, on s'est fait remarquer par les plus gros boulets qui pouvait se trouver dans la rue, on a rejoint les autres. Après s'être fait recaler deux fois parce qu'on était trop, on est enfin passé devant les vigiles du Smile. On est rentré, j'avais dejà les pieds en bouillie alors que je n'avais même pas encore danser. J'étais faite comme un rat, coincée dans les bras de ces 15 cm. J'avoue que je regrette un petit peu.. On a dansé, dansé, dansé, jusqu'au moment où j'ai décidé d'échanger de chaussures avec une de mes amis mais ça ne lui convenait pas, alors on a remit nos chaussures respectives. Pour noyer ma souffrance des pieds, je suis allé me chercher un remontant au bar. Je en sentais plus mes pieds, mais bon je me disais que ce n'étais pas si grave, je me suis assise. Alors que j'essayais de réanimer mes pieds, je vois deux paires de chaussures de mecs s'arrêter devant les miennes, je relève la tête, ils s'assoient. Un blond, la dernière coupe tendance, bien habillé, un petit accent, plutôt beau mec. J'étais fan. Son pote, un brun, une pale copie. On engagait la conversation sans pouvoir s'arrêter, si seulement j'aurai pu aller danser avec eux, je regrette encore une fois ces chaussures, il était tellement gentil. Je l'avais deja vu danser auparavent, comme quoi ça peu bien danser un mec! Ils sont parti et puis il est revenu mais tout seul. Il me racontait sa vie, je lui racontais la mienne, il a fini par me parler de sa copine et des talons qu'elle portait. Mes pensées ce sont arrétées net. Mais bon. Il est reparti, m'a fait un bisous. La chaleur d'un autre. On se sent plus vivant. 
J'ai détalé au vestiaire quelques heures plus tard, j'ai repris mes affaires, je suis sorti de la boite avec elle. J'avais tellement mal que je me suis assise sur la bordure mouillée par la pluie qui se trouver devant la boite, il était 3heures3à du matin, la rue était bondée de gens. 5 minutes après, le visage de cette blonde m'est apparu comme une vision d'horreur, elle était pale, ailleurs, sur une autre planète, dans une atmosphère qui n'était pas la notre. Elle déscendit les trois marches, s'appuya contre le mur et de toutes ses forces, régurgita ce qu'elle avait dans l'estomac. Le bruit de son vomis méticuleux qui frappa le sol me dégouta de plus en plus. Je ne savais pas comment je pouvais regarder cette vision d'horreur. Ma mère est arrivée. On est rentré. A 4heures du matin, une faim de loup nous à prise par surprise, c'était parti pour une quiche.
Enfin ce matin, au moment où on a voulu se lever de ce lit si douillet qui est le mien, un mal de crâne nous a survolté. C'était une catasptrophe. Le doliprane remède plus que miraculeux. Aujourd'hui j'avais décidé que je ne ferai pas le moindre effort, aucun de mes membres n'en avait l'envie, pas même mon cerveau. J'étais à un tel état de fatigue avancé que rien ne pourrai me faire changer d'avis.
Pour finir et j'en concluerai ainsi, je reconverse avec mon ex.

Voilà je l'avais dit, j'ai craqué je lui ai envoyé un message! Pourquoi j'ai fait ça?! J'espère qu'il ne m'a pas oublié mais juste qu'il a un problème avec son portable! Ça m'énerve tellement.. Et j'espère qu'il s'en voudra. Samedi je sors et ça va me faire plus que du bien. En boîte avec mes cops. Vivement que les vacances arrivent..

Je suis revenu du magnétiseur, qui au passage fut une expérience plutôt bizarre. Pour commencer on était retiré dans la cambrouse à perpète les ouines, on est arrivé dans une propriété très sombre, marquée le territoire des Hiboux ou un truc comme ça.. Et quand on est entré dans son bureau j'ai été subjugué par le nombre de hiboux présents dans la pièce, c'était dingue! Un mentaliste, magnétiseur fan de hiboux, ça faisait beaucoup. Il a commencé par ma mère qui selon elle, était sur une autre planète! ET puis est venu mon tour, le moment tant attendu, je m'assoie sur le siège magique, je lui raconte ma vie et ce que j'ai et puis il finit par poser ses mains sur mon épaule. Je sentais des trucs trop bizarres! Le magnétisme, est-ce que ça marche vraiment? Toujours est-il que je ressentais un truc inhabituel, sans compter que ses mains tremblaient de plus en plus! Bref, j'avais le bras en compote. J'ai attendu trois longues années de larmes et de souffrance pour me dire qu'en réalité j'ai un nerf bloqué, on ne pouvait pas me le signaler avant apparemment.. Bande de cons. Bref, je me retrouve chez moi emballé dans un peignoir sous lequel de l'argile me colle la peau, plutôt sympa.. 
Je savais bien que je ne pourrai faire l'impasse sur ce sujet mais il est rentré et ne m'a toujours pas envoyé de message.. Plusieurs solutions s'offrent à moi.. Soit il est trop fatigué, soit il n'a plus de batterie, soit il ne veux plus me parler, soit il range ses affaires ou je ne sais quoi.. Perso je préfère la deuxième.. Et s'il ne veut plus de moi, ou me voir, mon dieu..
En attente..

Ça y est. Pour commencer, je me sentais déjà un peu mieux, même si il me restait des séquelles comme on dit. Ma mère est venu me réveiller, je lui ai raconté ma vie inconsciemment, elle a finit par me faire un câlin.. Après avoir reçu une centaine de messages, probablement pour me demander pourquoi je ne suis pas là, je voulais me retrouver sur cette page. Il est bientôt 8 heures je ne sais pas, tant bien que mal, à quel heure atterrit son avion.. J'ai hâte. Et juste le fait d'entendre les avions passer tous les quarts d'heure au dessus de la plaine n'arrange rien. Il fallait que je pense à autre chose, déjà je n'avais pas du tout faim. Mais j'adore le petit dej´ avec ma mère, c'est ce qu'il y a de mieux, je l'adore, plus que ça même.. Mais parfois j'ai l'impression de la décevoir et ça me dérange,, c'est bien la dernière chose dont j'ai réellement envie.. Sinon beh.. Je suis encore au lit, je me pose toujours autant de question et personne ne pourrai me venir en aide. Tant mieux. Ça ne regarde que moi. Je contrôle la situation.. (Encore un avion..) Dodotez bien..

Voilà, la journée est terminée, journée merdique soit elle. Je me sens vider de toute substance jouissive. J'ai un mal de crâne aussi lourd qu'une porte de prison. Sous ma couverture, assise contre la tête de mon lit j'écris le dernier article de la journée, fin je ne sais pas si on peut appeler ça article. J'ai toujours pensé que cela pourrait m'aider à mieux écrire. Sauf que chaque touche que je tapais sur mon clavier était pour laisser une trâce de ma vie merdique (en ce moment). Je sais que je voulais me faire plaindre, me faire entourer, mais je savais et je sais que ce n'est pas la bonne solution.
Je me sentais triste et désespérée, mes murs étaient vides, et mes amis étaient à moitié absents, surtout lui. La seul chose qui me restait entière et présente en toute circonstance était mes parents, mon entourage quotidien et permanent. Ils représentaient tout. Presque tout, ils ne pouvaient pas assouvir tout mes désirs, ce qui est bien normal. J'aimerai rester au calme, une bonne foie pour toute, rester quelque temps dans la pénombre pour me reposer de toutes ces péripéties..
Je voulais dormir, longtemps, ne plus jamais me poser de questions, je ne parle pas de mort mais presque.

Aujourd'hui était la pire des journées mais aussi a plus drôle. Pour commencer j'avais eu deux heures de Laden, ce qui n'allait pas m'aider pour bien démarrer ma journée.. Mais par la suite, une fois que l'on était revenu de l'enclos des chèvres avec ma pote (dont vous ne m'en soutirerez pas le nom), ma journée s'est peu à peu éclaircie.. On a commencé par squatter la cafète avec des cas sociaux qui n'arrêtait pas de faire du boucan avec leur baby-foot.. Sans oublier le moment où avec cette même fille, on s'était mise à danser de manière plutôt sexy devant les miroirs des toilettes, sauf que les pions nous observaient de leur petit bureau, où d'ailleurs j'ai fini la journée après ma petite baisse de tension. Evidemment, il fallait que ça m'arrive. On commence à voir trouble, les muscles sont "flagada", une envie de vomir vous submerge, sans oublier le mal de crâne et les amis qui vous demandent ce que vous avez. C'est attendrissant mais chiant à la fois. J'ai fini par poser mon cul sur une chaise dans le bureau des pions, dans lequel j'ai pu apprendre pas mal de chose! Comme le fait que Guillaume était surnommé Guitou, il a 29 ans et qu'il essayé de se taper pleins de meuf, donc la stagiaire anglaise qui vient de débarquer. Mais aussi qu'ils sortent entre eux, font des barbeucs, se mettent des murges et j'en passe! Ils se critiquent entre eux mais dans leur dos, ils passent leur temps à rire et à dire des conneries! Entre temps, pendant les deux heures qui nous étaient déstinées à la révision des maths, je suis resté avec deux de mes amis. C'était plus que comique. J'en devenais rouge tomate, les yeux coulants de larmes chaudes et la bouche grande ouverte tellement je voulais exterioriser ces éclats de rire qui sommeillaient en moi. On a parlé de tout et de vraiment n'importe, de nos familles, de aventures secrètes, des malheurs des autres, du malheur d'un de mes deux amis. Il me faisait tellement de peine en le voyant courir après cette fille, qui en réalité l'aimait tout autant. Quel gâchis! Ressaisissons nous! 

Je ne pensais plus qu'à lui, à demain. Est-ce qu'il allait m'envoyer un message après l'atterrissage de son avion? Allait-il m'oublier? Je n'attendais plus que ça, telle une groupie assoiffée de son idole, je trouvais ça grotesque même si c'était ce que je représentais. Je l'imagine, me souriant, je devrais peut être l'imaginer me disant que je ne pourrais me satisfaire que des rêves blottis dans mes cellules nerveuses..
Rooh, il faut que j'arrête à tout pris ce massacre. Je devais me concentrer une dernière fois sur mon travail avant les vacances et non sur tout ça. Jusqu'aux vacances. 
Juste avant que ma mère se fasse opérer.....

Une fois de plus.. Je me lève avec une envie de rester au plus profond de moi lit et de tout ignorer, je n'avais envie de rien. Je m'étais tout de même lever mon mon bien et pour respecter mes parents. J'avais des cernes à pleurer et des cernes qui tombait jusqu'au sol.. Je ne sais même pas pourquoi je parle au passé puisque c'est ce que je viens de vivre à l'instant. Je me rends compte maintenant de l'importance et la place qu'il prenait pour moi, je me sens un peu vide et dénudé, je ne pense pas qu'il me manque pour autant mais.. Je n'en sais rien. Maintenant je suis la misérable fille qui écrit dans son journal quand elle est assise sur ses toilettes. Surtout que j'écoute la même musique depuis hier, ce qui est très mauvais signe, en plus c'est la musique d'Awkward, quand ils sont dans la voiture, que Matty demande à Jenna, les larmes aux yeux, si elle veux vraiment arrêter. C'est affreux. Je la déteste. J'ai décidé que c'était à lui de m'envoyer un message quand il sera rentrer en France et non l'inverse.. Je veux qu'il me prouve et non l'inverse. Il me manque mais je suis prête à me contenir. Samedi sera la journée qui ne doit pas me décevoir.. Journée de merde.. Allons y.

J'avais trop chaud, beaucoup trop chaud pour pouvoir bosser et ne pas penser à autre chose. J'avais envie de me défouler sur quelque chose, tout et n'importe quoi mais mes joues devenaient bien trop chaudes. Je commençais à péter un plomb, à parler allemand, suis-je débile? Surement à l'heure qui l'ai. Ou peut être que je l'ai toujours été après tout, après toutes les erreurs que j'avais comise dans me vie. Mais après tout, on se construit grâce aux erreurs qu'on commet chaque jour. Etais-je la bonne personne pour dire ça?.. Pff, je m'en fou après tout.
J'en avais plus que marre, et j'en ai toujours aussi marre, c'est le 5ème avion que je vois passer devant ma fenêtre. Je pense un peu plus à lui à chaque seconde. C'est inhumain, étant donné que je me suis séparé de mon copin il y a à peine 24heures. Je suis une fille irrespectueuse..
Je me rappelle ces fameux jours, ces jours où ton coeur n'a jamais battu aussi vite parce que tu es prise de cours par les lèvres d'un beau mec.. Ce moment je l'envie, il n'est pas assez présent dans une vie, on devrait en profiter, mais après on se fait caractériser de "P.U.T.E". C'est la vie après tout, pas un conte et encore moins une série télé..

Voilà, une journée enfin terminée. Je me sens tellement bizarre.. Libre comme l'air mais comme si il y avait une gène. Je n'attendais plus que son retour, mais j'avais décidé que je ne lui enverrai aucun message, de faire comme si je pouvais survivre sans aucune nouvelle de lui pendant une semaine, ce que au passage est totalement faux, j'en ai parlé chaque jour et encore aujourd'hui. Je suis une fille honte, je passais mon temps à regarder à Awkward et à écrire sur ce blog que personne ne lit d'ailleurs, mais t'en mieux c'est mieux comme ça. Je voulais faire comme elle, me défouler sur un clavier et au fond elle avait bien raison. Par la suite on ne ressens plus le besoin de parler aux autres de nos problèmes, de ce qui nous pèse. J'ai avoué à un de mes meilleurs amis que j'avais créer ce blog, est-ce que j'avais bien fait, je n'en sais rien. Il m'a dit qu'il n'y avait aucun mal à ça, je préfère le croire personnellement. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon ancienne meilleure amie, je dis bien ancienne parce que je suis quasi inexistante pour elle à l'heure d'aujourd'hui. Elle a décidé de me remplacer par une autre fille portant le même nom que moi sous mes yeux, ce doute-elle une seconde que ça me fait mal? Je ne pense pas, elle ne s'interesse plus à moi. Il faut que j'arrête de me plaindre sans arrêt, il y a des gens bien plus à plaindre que moi, je joue la petite fille aux allumettes. Il pleut en plus c'est plus que déprimant, avec ça vous pensez que je vais franchement réussir à remonter une pente aussi merdique que celle qui se trouve face à moi? Moi j'ai des doutes, mais bon on fait avec après tout, je ne suis pas à un mois près.. Je me demandais en permanence si samedi il allait être là, présent, comme ça allait se passer, comme il allait être avec moi si c'était le cas. Je ne veux qu'il y ait aucun malaise, comme quand on était que des gamins de 5ans..

Voilà, c'est terminé. A vrai dire, je suis du même avis que lui, continuer n'aurait servi à rien. Autant s'arrêter maintenant. J'ai enlevé le plus vite possible toutes les photos qui errées sur mon mur, direction la poubelle. Peut être n'étais-je pas la fille qui lui convenait réellement. Je ne veux pas me lamenter sur mon sort comme toutes les filles font lors de leur rupture, je trouve ça lamentable.. Certes il m'a donné les plus beaux moments de ma vie, mais maintenant s'est derrière moi tout ça. C'est un simple passé, mais si important en réalité. Je devenais la misérable fille qui pleurer sous la douche, assise ou non, je devenais une de vous. Mon dieu je me déteste. On est jeune, pourquoi devenir comme ça à ce point. Stop. On se relève, je me relève. Je ne veux pas finir comme ça. Seul point positif, je vais pouvoir perdre deux kilos! Je suis de nouveau sur le banc de touche. Quel effet ça me fait? Rien du tout. A part que je suis seule, célibataire, libre comme un oiseau dans le Nebraska. Voilà ce que je suis. Un morceau de moi qui s'envole. 2 ans et demi de ma vie qui disparaissent (bon d'accord ils restent cacher en moi mais c'est comme si..).
Bonne nuit.
Moi.

Il revient vers moi. Encore une fois, il ne comprend jamais rien et il m'inssuporte. Qu'est-ce que je pourrai faire? 
Je pourrai vous l'affirmer, la vie est beaucoup moins facile qu'à la télé. Mais ça on le sait déjà tous malheureusement.
Est-ce que je l'aime encore? Je ne sais pas si j'ai vraiment besoin de lui et de m'engueuler tous les jours alors que le monde réel et simple m'attend. Je voudrai dire stop. Fermer les yeux sur tout et recommencer, pas à 0 mais maintenant. Pour moi. Pas pour lui.

Voilà, le week end est déjà fini. C'est nul, demain les cours reprennent, encore une petite semaine avant les vacances, j'ai juste hâte. Tout m'a l'air compliqué. Je n'arrive à rien et je fais du surplace en permanence. Encore trois jours, je n'arrête pas de penser à lui , j'ai l'impression que ça m'obsède et pourtant je sais que ça ne m'apporte rien de bon. Je pense toujours à ce fameux samedi où je vais le revoir. Je me demande comment il sera, s'il à tant changer.. Il à l'air en tout cas. J'ai l'impression que c'est dur de se fixer un but dans la vie, un vrai. J'en ai un seul et il concerne mais études. Mais à part les études on doit se baser sur quoi au juste?
Toujours les mêmes choses, les mêmes problèmes avec les mêmes personnes, c'est plus que lassant au bout d'un moment. SI seulement il y avait un échappatoire quelque part qui nous attendait, une porte de secours qui nous rendrait un peu plus vivant chaque seconde. Vivre ce que l'on a envie de vivre réellement et non les désirs des autres.. J'avais envie de m'endormir et de me dire que tout ira mieux demain ou bien que je me réveillerai dans une cinquième dimension avec que des gens égaux à eux mêmes. Un rêve de plus pour changer.
(Ce blog (privé soit-il) me plait plutôt bien..)

Je culpabilisais un peu de faire attendre mon copain et bientôt mon ex comme ça puisque je savais dejà d'avance que c'était fini. Mais j'avais le besoin d'avoir la certitude que ce que j'étais entrain de faire était le bon choix. Je crois que je ne voulais pas l'assumer. Surtout qu'avec mon ex, appremment c'est parti de plus belle. Mais ce n'était pas une histoire d'amour, plutôt une aventure, ça allait l'être en tout cas. En ce moment même j'ai l'impression d'être Jenna dans Awkward mais après tout, elle avait raison de faire ça. Pendant que lui était parti au Maroc avec d'autres. Bref on va faire l'impasse là dessus.
Aujourd'hui jour de pluie. Sans cèsse le bruit de la pluie sur le velux, ça commence à me pomper, même si d'un côté ça m'apaise. J'avais térriblement envie de le voir.